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DELIRIUM (TREMENS), subst. masc.
MÉD. Épisode aigu de l'alcoolisme chronique, caractérisé par un état confusionnel, une agitation et une angoisse extrêmes, des tremblements généralisés, des sueurs profuses. Synon. délire aigu alcoolique.
1. Sitôt posé à plat dos, il [Ronsin] vira sur le ventre et travaillé par un tournis de délirium se mit à faire des culbutes. On plaça Mondrot de garde pour lui garantir la tête. L'enfant effrayé se garait des coups de pied et tendait, à bout de bras, des sacs vides sous le crâne de l'homme fou. Hamp, Vin de Champagne,1909, p. 101.
P. métaph. :
2. Ce rêve d'une année fut si ardent, que ceux qui l'avaient traversé ne purent désormais rentrer dans la vie. Ils restèrent sous le coup d'une idée fixe, mornes, frappés de stupéfaction; ils avaient le delirium tremens des ivresses sanglantes. Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse,1883, p. 112.
Prononc. et Orth. : [deliʀjɔmtʀemε ̃:s]. Cf. deleatur; s final se prononce dans les mots lat. francisés : delirium tremens, semper-virens [sε ̃pε ʀviʀ ε ̃:s]. (cf. Kamm. 1964, p. 201). On rencontre la graph. délirium (supra ex. 1). Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1824 (Nysten, s.v. délire). Lat. méd. delirium tremens propr. « délire tremblant », terme introduit par le médecin angl. T. Sutton en 1913 dans son ouvrage Tracts on Delirium Tremens, etc. ds NED. Fréq. abs. littér. : 26.